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Week-end à Kyoto : entre Geisha, Maiko, Temples, Macha, Setsubun et Shinkansen

Pour le temps d’un week-end je me suis rendu à Kyoto, ancienne capitale nippone, pour profiter de ses charmes en tout genre et m’éloigner un peu de Tokyo et sa vie à 300 à l’heure. Récit.

Début février 2013, j’avais envie d’un peu de changement et de découvertes nouvelles et originales. C’est pourquoi j’ai décidé de m’éloigner un peu de Tokyo. Et pour cela, quoi de mieux que Kyoto ?

Une petite virée en Shinkansen…

Le vendredi 1 février 2013, en fin d’après-midi j’embarquais pour la première fois de ma vie dans un Shinkansen. Vous savez ces trains japonais à grande vitesse et à l’ergonomie bien plus belle que celle des TGV français. Rien qu’en voyant ses courbes arrondies je voulais grimper dedans. Et là, je réalisais mon but, mais pas à moindre prix. Non parce qu’à presque 14,000 Yen le trajet simple, on ne va pas le nier, ça fait mal au portefeuille.

Mais ça vaut le coup. Déjà parce que le trajet est rapide, un peu moins de 3 heures. Mais surtout pour le confort inégalé de l’appareil. C’est la première fois de ma vie que dans un train j’avais assez de place pour m’allonger, presqu’intégralement, sans que mes pieds soient bloqués sous le siège devant moi. Et puis la propreté de l’appareil et la qualité de service version japonaise y ajoutent un sacré plus.

kyoto - Kyoto Tower

… des visites en veux-tu en voilà…

Je suis arrivé le vendredi en début de soirée à la gare de Kyoto. J’avais un peu de temps libre avant de rejoindre la propriétaire de la maison dans laquelle j’avais loué une chambre pour 2 nuits. J’en ai donc profité pour jeter un œil express à la Kyoto Tower, à la forme particulière, de nuit, puis me diriger vers le Nishiki Ichiba (市場) – Marché Nishiki, en plein centre de Kyoto. Il est réputé pour y receler de nombreuses spécialités culinaires de Kyoto. J’en ai fais un tour rapide parce que les commerçants étaient en train de fermer boutique. J’ai eu l’occasion d’acheter de quoi grignoter. Ensuite je me suis rendu dans le quartier de Gion (quartier célèbre pour ses Geisha, mais je n’en ai pas vus à ce moment-là). Puis je me suis rendus dans mon « chez  moi du week-end », chez une japonaise en banlieue de Kyoto.

kyoto - nishiki market

Les journées de samedi et dimanche se sont résumées à des visites de la ville de Kyoto et de quelques uns des lieux les plus célèbres. Il fallait faire un choix puisque j’avais décidé de venir pour un week-end uniquement. Bien sûr je ne pouvais éviter le fameux pavillon d’or aussi appelé Kinkaku-ji. Même si le lieu est extrêmement touristique, la beauté du bâtiment et du jardin qui l’entoure en vaut le détour. J’y ai passé presqu’une heure à faire des photos et admirer les vues magnifiques sur place.

Ensuite j’ai enchainé avec  le temple Byodo-in (平等) lui aussi au lieu touristique de Kyoto. Manque de peau pour moi, lorsque je suis arrivé sur place, il était fermé pour travaux. Seul le musée était ouvert ainsi que les jardins. J’ai quand même fais un tour dans ces derniers.

kyoto - byodoin temple

En soirée je me suis promené dans les rues animées de Kyoto où l’on célébrait déjà Setsubun (節分), ce festival pré-printemps où les japonais jettent des haricots séchés afin de faire fuir les démons du passé et commencer une nouvelle année paisible. Les rues de Kyoto étaient très festive et les stands de nourritures tous plus attirant les uns que les autres. Et laissez-moi vous dire que j’en ai bien profité.

Le lendemain matin, c’était encore l’occasion de célébrer Setsubun sur Kyoto, notamment dans les temples. C’était l’occasion pour moi de me rendre au sanctuaire Fushimi Inari Taisha, vous savez, celui avec les 1000 Tori (portiques rouges). Et je n’ai pas regretté.  Alors certes la foule était fortement présente dû à l’évènement en cours, mais le lieu en vaut vraiment le détour, surtout lorsque l’on prend son temps pour marcher en-dessous des 1000 portiques rouges vernis et de leurs kanji noirs. J’en ai bien sûr profité pour prendre un maximum de photos. Puis je me suis rendu à Kyoto pour prendre mon bus de retour à Tokyo.  Mais mon exploration de Kyoto ne se limitait pas qu’à cela, loin de là.

… pendant que tout est vert, même la nourriture…

J’ai en effet pas mal vadrouillé à pieds (décidément j’aime bien ça) dans différent quartiers de Kyoto. Me suis laissé emporté par les visions de ce que j’avais autour de moi et ai profité de décor ambiant, entièrement vert et marron, très naturel. C’est là que je comprends mieux pourquoi les gens aiment bien la ville de Kyoto, c’est d’une toute beauté.

Et puis là-bas, beaucoup de choses sont vertes, et laissez-moi vous dire que ça ne concerne pas que la nature, mais aussi les aliments. Et oui, Kyoto a pour spécialité le Maccha (thé vert utilisé pour la cérémonie du thé) et donc plusieurs plats locaux utilisent cela comme ingrédient. J’ai donc savouré des soba au Maccha, des gâteaux au Maccha et un bon Maccha latte bien chaud, le tout dans des restaurants à l’ambiance un peu traditionnelle. Enfin, je ne pouvais pas quitter Kyoto sans avoir vu l’une de ses attractions principales, je parle bien sûr des Geisha et Maiko.

… et que je joue au paparazzi

Le samedi soir je suis donc retourné au quartier de Gion, réputé si vous voulez y voir ou apercevoir des Geisha et Maiko (ces dernières étant les Geisha en formation). Etant donné qu’on était en plein cœur de l’hiver, la nuit tombait très tôt. C’est-à-dire que lorsque les Geisha et Maiko pointaient le bout de leur nez il faisait déjà nuit, et cela a eu une incidence sur mon plan initial.

kyoto - gion

En effet, je voulais prendre des photos d’elles. J’y suis allé comme un grand naïf en pensant qu’elles allaient s’arrêter et prendre la pose. Et bien non, il semblerait qu’elles n’apprécient guère tout ce tapage autour d’elles dans les rues et tous ces touristes (japonais et étrangers) qui veulent absolument les prendre en photo. Résultat des courses, elles marchent à une allure rapide d’une maison à un restaurant, sans s’arrêter. Et les plus réputées d’entre elles prennent le taxi de porte à porte, pour ne pas être importunées.

En arrivant dans le quartier de Gion, j’ai donc sortis mon appareil photo. Dès que j’ai vu la première Geisha passer, j’ai essayé de prendre une photo, mais l’obscurité ambiante m’a fait me rendre compte qu’il me fallait un flash puissant. Et heureusement j’en ai un. Je l’ai donc sortis et ait décidé de l’utiliser. Mais là, je me suis rendus compte que les Geisha allaient vraiment vite et qu’il me fallait anticiper leurs trajets afin de me mettre devant elles et pouvoir les prendre en photos dès qu’elles allaient approcher de moi.

J’ai donc décidé de jouer au paparazzi. Dès que j’apercevais une Geisha au loin, j’anticipais sont trajet, je courais, me mettais à une cinquantaine de mètres devant elle, faisait mes réglages d’appareil photo et attendait patiemment qu’elle approche. J’ai réussis à avoir quelques photos sympa mais pas parfaite, loin de là. Il me faudra une meilleure préparation la prochaine fois. Mais ce fût quand même une expérience originale.

Et voilà pour ma brève escapade du week-end à Kyoto. C’est aussi ça l’avantage d’être à Tokyo et de pouvoir faire des courtes virées du genre sans se prendre la tête. J’ai aussi voulu garder mon approche de Kyoto à son minimum pour pouvoir me réserver des découvertes lors de mon prochain passage. Et vous, vous pensez quoi de Kyoto ?