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Ietomo entre saleté, insalubrité et pire encore

Je vous propose de découvrir l’envers du décor des guesthouse Ietomo à Tokyo, très loin de ce qui vous est proposé sur leur site Internet. Méfiez-vous en comme la peste, voici pourquoi.

En mai 2011, lorsque je suis arrivé pour mon premier séjour avec un Permis Vacances Travail Japon, j’ai d’abord passé une semaine dans 1 capsule hôtel à Asakusa, avant d’emménager dans une Guesthouse à Asakusa, avec la société spécialisée Ietomo, parce que je pensais que c’était un bon endroit où dormir à Tokyo. J’avais opté pour un dortoir avant d’emménager, 2 mois plus tard, dans une chambre privée à Kuramae.

Au début tout va pour le mieux…

En Août 2011 j’emménageais donc dans un appartement partagé, dans une chambre privée, qui était vraiment propre et surtout pas chère : seulement 48,000 Yen par mois, tout compris. Un bon deal, franchement, parce qu’il est difficile de trouver mieux sur Tokyo.

La première année sur place se passe plutôt bien, même si par moment, le fait que les murs soient en contreplacage me perturbe car on entend absolument tout ce que le voisin de la chambre à côté fait. Je m’en accommode et suis plutôt bien sur place. Je ne suis pas du genre difficile sur le logement, pas du tout. Tout se passait tellement bien que j’avais décidé d’écrire un article sur mon blog pour mettre en avant cette guesthouse.

… Puis tout dégénère

Vous savez, quand vous vivez en communauté, les caractères des individus sont différents et parfois la cohabitation peut-être difficile. Mais là c’est le problème des colocataires et pas de l’entreprise. Mais quand l’entreprise ne fait pas son travail, du moins le minimise au maximum dans un but unique de réaliser des économies à outrance, et bien vous en souffrez à un moment ou à un autre. Allez je vous raconte quelques unes des galères que j’ai vécues durant mon séjour chez Ietomo Guesthouse :

L’homme qui se branle : ça ne s’invente pas, mais alors pas du tout. Un beau matin du mois de mars je me réveille à 06h00 du matin pour aller travailler. J’ouvre la porte vitrée et floutée qui sépare ma chambre du couloir donnant sur le salon. Et là mes yeux ont mal, très mal et souffrent comme pas possible. Mon colocataire japonais de 65 ans est assis sur une chaise, dans le couloir, en train de visionner un film porno très trash sur l’ordinateur portable commun à la guesthouse, et pire encore, il fait avec ses mains ce que l’on fait habituellement lorsque l’on visionne ce genre de filme : il se branle. A 09h00 j’appelle le staff francophone de la guesthouse Ietomo. Il aura fallu attendre plus de 2 mois avant que ce charmant monsieur quitte la guesthouse.

Oui, oui c’est promis : la phrase préférée du staff francophone d’Ietomo. Je n’avais pas de climatiseur dans ma chambre. Il m’a promis, par e-mail, en juillet 2012, un ventilateur et je l’attends toujours. Je n’avais pas de chauffage dans ma chambre et il m’en avait promis un, par e-mail en octobre 2012, et je l’attends toujours. En avril 2013, 3 des 4 néons de ma chambre avaient grillés. Je lui ai demandés de me les changer et il m’avait promis de la faire. Il aura fallu attendre 3 semaines et que je contacte son manager pour les avoir.

Nourritures et vêtements seront jetés en toute impunité : j’avais un colocataire vraiment sympa, âgé de 54 ans et japonais. Tous les jours on se parlait et il me demandait de lui apprendre des mots de français, c’était vraiment cool. Puis en octobre 2012, il a découvert que j’avais une petite copine japonaise. Et là, plus de bonjour plus rien. Mieux encore, il jetait ma nourriture, qui était dans le frigo, à la poubelle, sans aucun remord. A chaque fois que je faisais une lessive, je retrouvais mes vêtements jetés à même le sol sans aucune pitié. Je l’ai pris en flagrant délit. J’ai appelé le staff francophone de la guesthouse. Cette histoire est remontée jusqu’au manager et la réponse a été « mais non ce sont des incompréhensions c’est tout ». Ah bon ? 5000 yen de nourritures à la poubelle c’est de l’incompréhension ????

Douchez-vous en public : la goutte d’eau qui a fait déborder la vase. Un soir d’avril je rentre à la maison, et là je trouve du changement au niveau de la salle de bain. En effet, celle-ci se fermait à clé, afin que l’on puisse avoir de l’intimité, et la porte donnait sur la porte d’entrée de l’appartement. Et bien, figurez-vous que début avril 2013, Ietomo, sans me consulter (et après une simple plainte de mon colocataire de 54 ans, qui ne pouvait pas accéder aux toilettes quand la salle de bain était occupée) a décidé que la porte de la salle de bain ne devait plus jamais être fermée. A la place un rideau a été installé et maintenu avec du scotch marron. Après une journée, le rideau commençait déjà à tomber et toute personne qui ouvrait la porte d’entrée de l’appartement pouvait voir quelqu’un nu dans la salle de bain. Réjouissant non ? J’ai donc fait réclamation auprès de Ietomo et demandé à ce que je sois consulté avant que de tels changements soient effectués. J’ai alors appris que seul mon colocataire japonais avait fait une plainte et que le rideau avait été installé après. J’ai donc demandé à ce que l’on soit tous consulté. Les responsables de Ietomo se sont engagés à le faire. Et devinez quoi ? Et bien ils ont consultés tous les japonais mais pas les 2 étrangers vivant sur place. Ambiance, ambiance. Après plus d’un mois de « conflits » ouvert et surtout le fait qu’on ne laissait pas tomber, ils ont abandonnés l’idée du rideau.

Et si tu nous payais 2 fois ton loyer : Mars 2013, comme tous les mois, j’ai payé mon loyer en cash, chose courante chez Ietomo et qui n’a jamais posé de souci. Par un beau soir d’hiver, je rentre chez moi à 01h00 du matin, et là je trouve le staff japonais de Ietomo Guesthouse, assis à la table en train de se bourrer la gueule avec un de mes colocataires japonais et de regarder des anime sur l’ordinateur. Je vais dans ma chambre, je récupère 43,000 Yen (à ce moment là c’est ce que je dois payer) et je viens lui payer le loyer. Jusque là il n’y avait aucun problème, mais alors aucun. Sauf qu’après, il y a eu les plaintes par rapport à mon colocataire qui jetait mes affaires (voir plus haut) et l’histoire du rideau de douche (voir plus haut aussi). Et à la fin du mois de mai, Ietomo me demande de payer le loyer du mois de mars 2013, que j’avais déjà payé, et que je n’aurai sois disant pas payé (et j’avais déjà payé avril, mai et juin entre temps hein). Le manager me le demande en personne, en face à face, et je lui dis que je l’ai déjà payé. Puis plus rien, silence radio. Puis fin juillet 2013, après avoir trouvé un nouvel appartement à Tokyo, et informé Ietomo de mon préavis avant déménagement, je reçois un e-mail me demandant de payer le loyer du mois de mars. Pourquoi ? Parce que lorsque j’ai fais ma demande de préavis j’ai demandé, dans mon e-mail, à ce que le chauffage et ventilateur que j’ai acheté me sois remboursé. C’était la méthode Ietomo pour faire chier et ne pas avoir à payer des choses qu’ils avaient promis.

Les très nombreuses plaintes de me lecteurs : j’avais écris un article sur Ietomo Guesthouse où je mettais en avant ce qu’ils faisaient, mais c’était avant de connaître l’envers du décor. Et après avoir fait cet article, nombreux d’entre vous se sont rendus dans cette guesthouse pour leur séjour à Tokyo. Et pour beaucoup ce fût l’horreur. J’ai reçu pas mal de plaintes, et toutes plus justifiées les unes que les autres. Les guesthouses sont sales, insalubres, détériorées, l’eau chaude parfois indisponible pendant 3 semaines, …. J’en passe et des meilleures. Mais la plainte qui revenait le plus souvent était à propos du staff francophone et de son manque de respect, et qu’il ne tenait jamais ses promesses. C’était juste abusé le nombre de plaintes que je recevais et les personnes qui étaient clairement dégoûtées de ce qu’elles avaient eues. Je vous laisse voir les photos envoyées par une résidente dans l’une des guesthouse Ietomo pour juger par vous-même de l’état des lieux (qui est à l’opposé de ce qui est montré sur leur site Internet).

Au final, à la mi-août 2013, le manager de Ietomo à reconnu que je n’avais pas a payer le loyer du mois de mars 2013, car je l’avais déjà payé, et m’a dédommagé à hauteur de 50,000 Yen environ pour tous les troubles subit durant ma location chez eux et a signé un papier stipulant qu’il ne me réclamerait plus rien, ce qui prouve qu’ils ont reconnu leurs torts.

Enfin voila, je tenais à m’excuser auprès de ceux qui sont allés passer leur séjour chez Ietomo à cause de mon article. Je ne connaissais pas l’étendu des dégâts. Dorénavant, lorsque je mettrais quelque chose en avant sur mon blog c’est que je serais sûr de la qualité et que je l’aurais vérifiée au préalable. Et au passage, je vous recommande vivement de ne pas vous rendre chez Ietomo, sauf si vous voulez souffrir et payer pour ça.